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Rencontre avec le tapir, ce géant paisible aux allures préhistorique

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BONJOUR EXCELLENT WEEK-END ET AUXPERSONNES N AYANT PAS DE BLOG DANNNNNN

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Rencontre avec le tapir, ce géant paisible aux allures préhistorique

 

Rencontre avec le tapir, ce géant paisible aux allures préhistoriques

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Avec sa drôle d’allure de cochon croisé avec un éléphant et un fourmilier, le tapir est un animal des plus étonnants. Présents sur Terre depuis des millions d’années, ces mammifères restent pourtant méconnus. Alors que leur petite trompe mobile, leurs incroyables talents de nageur et leurs bébés au pelage joliment zébré ont de quoi séduire.

Espèce essentielle à l’équilibre des forêts tropicales et profondément ancrée dans les traditions de nombreuses cultures autochtones, le tapir recèle bien des secrets. Envie d’en savoir plus ? Voici quelques anecdotes surprenantes sur ce drôle d'animal.

 

Survivants de la préhistoire 

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Les tapirs foulent la Terre depuis plus de 20 millions d’années : ce sont de véritables fossiles vivants. Depuis les temps préhistoriques, ils ont peu évolué, traversant les âges sans presque rien changer, là où tant d’autres espèces anciennes ont disparu.

 

 Un nom venu de loin

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Le mot "tapir" vient des termes portugais tapir et tapira, eux-mêmes issus de la langue indigène tupi. À l’origine, les Tupis utilisaient le mot tapi'ira pour désigner cet étrange animal.

 

 Une trompe pleine de talents 

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Aussi mignonne que pratique, la petite trompe du tapir ne sert pas qu’à faire craquer les curieux. Elle lui permet de saisir des feuilles, d’attraper des fruits… et même de faire office de tuba quand il nage !

 

 Maîtres de la discrétion 

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Sous leurs airs de gros cochons placides, les tapirs cachent un vrai talent de furtivité. Ils se faufilent en silence dans la jungle dense, esquivant les prédateurs avec une agilité digne des meilleurs ninjas.

 

 Quatre espèces, une même bouille

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On compte quatre espèces de tapirs : le tapir du Brésil, le tapir de Malaisie, le tapir de Baird (en photo) et le tapir des montagnes. Tous ont leur propre pelage distinctif, mais partagent cette fameuse trompe préhensile qui les rend si attachants.

 

  Le tapir du Brésil (Tapirus terrestris)

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Ce géant placide vit dans les forêts tropicales, les marécages et les savanes. Nageur hors pair, il joue un rôle essentiel dans la dispersion des graines, contribuant ainsi à la régénération de son habitat.

  

Le tapir de Malaisie (Tapirus indicus)

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Plus grande des quatre espèces, le tapir de Malaisie arbore un pelage noir et blanc façon smoking, parfait pour se fondre dans les ombres de la forêt. C’est aussi le seul tapir à vivre hors des Amériques, en Asie du Sud-Est.

 

Le tapir de Baird (Tapirus bairdii)

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Originaire d’Amérique centrale, le tapir de Baird porte une robe brun foncé marquée de taches plus claires autour de la tête. Essentiel à l’équilibre des forêts qu’il aide à régénérer, il est aujourd’hui en danger à cause de la déforestation et du braconnage.

 

Le tapir des montagnes (Tapirus pinchaque)

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Seul tapir au pelage laineux, le tapir des montagnes est aussi le plus petit de tous. Il s’épanouit dans les forêts brumeuses des Andes, où sa fourrure épaisse lui permet de résister au froid des hautes altitudes. 

 

Des bébés en camouflage

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À la naissance, les bébés tapirs sont couverts de taches et de rayures blanches. Un motif craquant, mais surtout bien utile : il leur permet de se fondre dans les broussailles et d’échapper aux regards indiscrets.

 

As du plongeon

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Les tapirs sont de vrais champions de la nage et de la plongée. Ils se rafraîchissent dans les rivières, échappent à leurs prédateurs en s’immergeant… et n’hésitent pas à grignoter 

 

Un appétit d’herbivore

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Un tapir adulte peut engloutir jusqu’à 35 kilos (75 livres) de végétation par jour.

 

Trompe-tuba

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Leur petite trompe leur sert aussi de tuba, leur permettant de respirer en traversant les rivières. Un atout de taille pour filer dans l’eau en cas de danger 

 

Une longue attente

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Dans de bonnes conditions, une femelle tapir peut avoir un petit tous les deux ans. Elle doit cependant porter son bébé pendant treize mois et demi — l’une des gestations les plus longues du règne animal !

 

Un long apprentissage

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Les bébés tapirs restent auprès de leur mère pendant 12 à 18 mois, le temps d’apprendre à survivre. Une fois sevrés, ils continuent souvent à la suivre pour rester en sécurité.

 

Symboles sacrés

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Dans de nombreuses cultures autochtones d’Amérique du Sud, comme celles des Tupi, Guarani ou Yanomami, le tapir est un animal spirituel. Il apparaît dans les mythes et légendes comme un symbole de force et de protection. 

 

En danger

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Aujourd’hui, les quatre espèces de tapirs sont menacées ou en voie de disparition à cause de la déforestation et du braconnage. Leur survie dépend d’actions de conservation urgentes.

 

 

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04/10/2025
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