Bienvenue chez Daniella

Bienvenue chez Daniella

Les classiques de Disney les plus surestimés

tenor (13).gif

BONJOUR DE CE LUNDI 0 VOUS TOUS ET LES PERSONNES NON PAS DE BLOG  AMITIES DANIELLE 

Les classiques de Disney les plus surestimés

 

Les classiques de Disney les plus surestimés

1.png

Conte de princesse, histoire d’amour ou d’aventures, vous avez forcément déjà vu l’un des classiques d’animation des studios Disney. Si la plupart des films sont divertissants et bien ficelés, d’autres ne méritent probablement pas l’engouement qu’ils suscitent encore aujourd’hui. Voici 20 des classiques de Disney les plus surestimés.

 

Snow White and the Seven Dwarfs (1937)

2.png

Premier long-métrage d’animation des studios Disney, Snow White and the Seven Dwarfs restera un film marquant dans l’histoire du cinéma grâce notamment aux innovations techniques utilisées pour créer cette illusion de profondeur. On ne peut malheureusement pas en dire autant de Blanche-Neige qui, même si elle possède de nombreuses qualités, est bien loin d’être un modèle d’indépendance pour les jeunes filles.

 

Fantasia (1940)

3.png

Sorti en 1940, le troisième long-métrage des studios Disney est encore aujourd’hui considéré comme un chef-d’œuvre qui, pour l’époque, alliait prouesse technique en matière d’animation et innovation dans le traitement du son grâce au Fantasound, précurseur du surround. Avec Fantasia, Walt Disney fait voyager les jeunes — et moins jeunes — spectateurs à travers sept séquences illustrant huit morceaux de musiques classiques comme l’Apprenti sorcier et Le Sacre du printemps. Si ce film de 125 minutes est indéniablement une œuvre d’art, certains risquent de le trouver un tantinet long et ennuyeux, faute d’intrigue.

 

Dumbo (1941)

4.png

Vous pensiez que Dumbo se résumait à l’histoire d’un éléphant qui apprend à voler ? Ce film de 64 minutes, le plus court des longs-métrages de Disney, est certes l’un des plus émouvants, mais également une succession de scènes malaisantes et d’un autre temps. On pense notamment aux animaux de cirque, asservis pour le plus grand plaisir de cruels enfants, à la violence envers la maman de Dumbo ou encore à la scène d’hallucination après que l’éléphanteau a trop bu de champagne. Et que dire de la chanson « Song of the Roustabouts », chantée par des esclaves qui se délectent de leur statut. Malgré tout cela, Dumbo a été le film préféré de Walt Disney parmi tous ceux qu’il a produits.

 

Bambi (1942)

5.png

C’est incontestablement l’un des films les plus marquants des studios Disney, mais aussi l’un des plus tristes. Osez dire que vous n’avez jamais versé une larme quand la maman de Bambi… disparaît. Avec ce long-métrage d’animation, Disney a établi de nouveaux standards en réalisant les arrière-plans avec de la peinture à l’huile plutôt que de l’aquarelle. Résultat : la flore revêt une palette de riches couleurs forestières qui voleraient presque la vedette au petit faon et à son acolyte, Panpan le lapin. Seul petit bémol, l’histoire est un tantinet ennuyeuse pour parvenir à plaire à un public adulte.

 

Cinderella (1950)

6.png

Certes Cinderella est l’un des contes de princesse parmi les plus connus, il n’en reste pas moins qu’il n’est pas le plus palpitant produit par les Studios Disney. Au banc des accusés, une Cendrillon effacée, des personnages qui manquent de personnalité et une intrigue plutôt mince. Heureusement que les souris, les oiseaux et autres petits animaux, dotés quant à eux d’une bonne dose de personnalité, sont là pour étoffer une histoire plutôt sans saveur.

 

Peter Pan (1953)

7.png

Comme bien d’autres classiques de Disney, Peter Pan témoigne tristement de son époque. On ne peut pas lui enlever l’excellent travail d’animation et ses personnages attachants, mais on aurait pu se passer des stéréotypes concernant les Premières nations, qualifiés dans le film de « peaux rouges », et de l’appropriation culturelle. On pense notamment à la scène de Peter et les Garçons Perdus dansant habillés d’une coiffe ou de plumes. Et que dire de la chanson intitulée « Ce qui rend l’homme rouge rouge », bien qu’elle ait été renommée « Ce qui rend l’homme courageux courageux ». Trop peu trop tard.

 

Lady and the tramp (1955)

8.png

On ne se lasse pas de cette histoire d’amour entre les attachants Lady et Clochard, ni de la scène culte du plat de spaghetti. Malheureusement, deux personnages viennent entacher ce film à la bande-son mémorable. On parle évidemment de Si et Am, les chats siamois de tante Sarah. C’est sans compter sur la séquence de la fourrière dans laquelle plusieurs chiens sont stéréotypés en fonction de leurs races, comme Pedro le chihuahua mexicain et Boris le barzoï russe. Pour remédier à la situation, Disney a ajouté l’avertissement suivant « Ce programme est présenté tel qu’il a été créé à l’origine. Il peut contenir des représentations culturelles obsolètes ». Obsolète, vous dites?

 

Sleeping Beauty (1959)

9.png

Troisième conte de fées de Disney, après Snow White and the Seven Dwarfs (1937) et Cinderella (1950), Sleeping Beauty a mis près d’une décennie à voir le jour. Il faut dire que Walt Disney n’y a pas mis l’énergie qu’il aurait fallu pour en faire un film mémorable, puisqu’il était davantage préoccupé par l’ouverture de Disneyland. Résultat : il n’a pas accordé autant d’attention aux détails et à la narration que ses autres films de princesse. Pire encore : pour beaucoup, Aurore ne serait qu’une pâle copie de Blanche-Neige.

 

One Hundred and One Dalmatians (1961)

10.png

Si Cruella De Vil fait partie des méchants les plus mémorables de Disney, l’ensemble de l’œuvre ne s’inscrit toutefois pas parmi les meilleurs films des Studios. Après l’échec commercial de Sleeping Beauty, sorti en 1959, Disney n’a alors d’autre choix que de réduire les coûts. Ainsi, l’équipe de One Hundred and One Dalmatians se verra amputée de plusieurs de ses animateurs, ce qui aura un impact sur la qualité de l’animation. Walt Disney a d’ailleurs plus tard avoué détester l’apparence du film.

 

The Jungle Book (1967)

11.png

Avec ses personnages attachants (qui n’a jamais rêvé d’être Mowgli) et ses chansons entraînantes (on ne se lasse pas de fredonner « Il en faut pour être heureux »), The Jungle Book est l’un des classiques préférés des enfants comme des adultes. Mais à l’instar de plusieurs autres, le film d’animation est lui aussi accusé de caricature raciste envers les Afro-Américains. En effet, le personnage du roi Louie est présenté comme un singe paresseux ayant de faibles capacités linguistiques.

 

The Aristocats (1970)

12.png

Avec une note de 64 % sur Rotten Tomatoes, on ne peut pas dire que The Aristocats soit le film de Disney le plus mémorable. Ce qui a en revanche fait le succès du long-métrage est incontestablement sa distribution vocale et sa bande-son jazzy. Malheureusement, il fait partie de la trop longue liste des classiques de la franchise à avoir usé de stéréotypes racistes. On parle bien sûr du chat siamois, Shun Gon, qui joue du piano… avec des baguettes. C’est sans compter que le film regorge d’anachronismes. Alors que l’histoire se déroule en 1910, on se demande comment ont pu y atterrir un chat hippie et un groupe de jazz de chats de gouttière.

 

Robin Hood (1973)

13.png

Premier film produit depuis la mort de Walt Disney, Robin Hood a reçu un certain succès au box-office. Certains ont semblé quant à eux moins emballés, critiquant ses couleurs ternes et ses scènes recyclées. Lors de la sortie du long-métrage d’animation en 1973, The Hollywood Reporter écrivait : « Les couleurs délavées et atténuées sont une erreur, et si Robin Hood est parfois hilarant, sa magie n’est pas mémorable ».

 

The Little Mermaid (1989)

14.png

The Little Mermaid est un incontournable de la franchise Disney, notamment grâce à sa bande sonore. Selon le critique Roger Ebert, « Ariel est un personnage féminin pleinement réalisé qui pense et agit de manière indépendante, voire rebelle ». Pourtant, ce film de princesse dérange à bien des égards. Car même en tenant compte de l’intrigue qui veut que l’héroïne perde sa voix, il apparaît que les hommes s’expriment significativement plus que les femmes. D’après un article du Washington Post, les personnages masculins ont en moyenne trois fois plus de répliques que leur pendant féminin dans les cinq films de princesse qui ont suivi.

 

Beauty and the Beast (1991)

15.png

Véritable succès commercial, Beauty and the Beast est devenu le premier film d’animation à être sélectionné aux Oscars. Pourtant, ce classique des studios Disney véhicule un message inquiétant, puisque le film illustre un cas classique de syndrome de Stockholm, estime une professeure agrégée spécialisée en études des genres : « Cela donne également l’idée troublante que si une femme persévère assez longtemps, elle peut changer un partenaire colérique. »

 

Aladdin (1992)

16.png

Énorme succès au box-office, Aladdin a marqué toute une génération avec sa bande originale, mais surtout grâce à l’interprétation génialissime de Robin Williams qui a fait du génie le véritable protagoniste de l’histoire. Parce qu’il faut bien l’avouer ; Aladdin et Jasmine sont loin de porter l’intrigue. N’est-il d’ailleurs pas un peu étrange que les deux héros ressemblent plus à deux adolescents occidentaux qu’à des personnages tout droits sortis des Mille et une Nuits, alors que les marchands ambulants et les méchants arborent des traits grotesques et parlent avec un accent ridicule?

 

Pocahontas (1995)

17.png

Si Pocahontas est le premier long-métrage d’animation de Disney s’inspirant de faits réels, le film est pourtant bien loin de la réalité, selon plusieurs historiens dont Shirley « Little Dove » Custalow-McGowan, une consultante sur le film qui a refusé que son nom apparaisse au générique. Pocahontas est en fait une succession d’inexactitudes sur la véritable histoire de l’héroïne et sur celle des États-Unis et de la colonisation du Nouveau Monde qui a mené à la dévastation totale de la population amérindienne. Et dire que le président du studio de l’époque et cofondateur de DreamWorks SKG, Jeffrey Katzenberg, prédisait qu’il gagnerait une nomination aux Oscars pour le meilleur film

 

Dinosaur (2000)

18.png

Ce film, le premier de Disney mélangeant des personnages en images de synthèse et des décors naturels, est loin de faire l’unanimité. Sur Rotten Tomatoes, les critiques s’entendent toutefois pour dire que « bien que l’intrigue de Dinosaur soit générique et terne, son animation informatique époustouflante et ses arrière-plans détaillés suffisent à en valoir la peine. » Pour Roger Ebert, le bât blesse quand les dinos ont commencé à parler, « comme si un énorme effort avait été consacré à faire en sorte que ces dinosaures paraissent réels, puis un effort encore plus grand a été consacré à saper l’illusion. » Et, soyons honnêtes, si l’animation était une révolution à l’époque, ils ont plutôt mal vieilli.

 

Frozen (2013)

19.png

C’est un fait, Frozen est l’une des meilleures créations de Disney, ou en tout cas la plus marquante, de ces dernières années. On ne peut notamment pas faire l’impasse sur la qualité de l’animation, il suffit de penser au réalisme de la neige, et la profondeur du message du film. Mais soyons honnêtes : mérite-t-il vraiment toute cette attention médiatique?

 

Moana (2016

20.png

Si Moana est un conte de princesse plutôt réussi, le film a tout de même essuyé quelques critiques à sa sortie, notamment de la part de Polynésiens. En effet, plusieurs estiment que l’acolyte de Moana, le demi-dieu Maui, est représenté de façon grotesque et stéréotypée.

 

Frozen 2 (2019)

21.png

Si Frozen 2 a surpassé son prédécesseur au box-office, il est pourtant loin d’être aussi bon. Alors, comment expliquer ce succès? Selon le critique Erik Kain, c’est tout simplement une question de curiosité. 

                                               giphy (6).gif



30/06/2025
24 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 175 autres membres