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LE CARNAVAL DE DUNKERQUE

     Nous voici dans le Nord donc je pense que cela va vous plaire. Carnaval de Dunkerque, il est extraordinaire et bien encadré avec toute cette foule. C'est un partage que je fais avec vous.

Amitiés Danielle

 

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JLB PHOTOS

 

 

 

Hommage à Jean Beard

 

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Plaque de rue Cô Pinard II en Citadelle

 

Jean Minne (1921-1988), sapeur-pompier de son état, était une figure incontournable du carnaval de Dunkerque, au cours de le seconde moitié du XXe siècle.

Sous le nom de Cô-Pinard II il a été le tambour-major de la « bande » de Dunkerque de 1960 à sa mort en 1988. Respecté de tous les carnavaleux, accompagné de sa cantinière, le « Cô » marchait fièrement en tête de la bande, guidant la « musique » avec fermeté, suivi par la foule des « masques. »

 D'un geste autoritaire, il provoquait les « chahuts » toujours à bon escient. À la fin de la bande, il n'avait pas son pareil pour conduire des « rigodons » effrénés, qui duraient parfois plus d'une heure, autour du podium installé au pied de la statue de Jean Bart.

Quittant son bel uniforme de grognard, il se déguisait parfois en petite fille vêtue d'une tenue de Vichy rouge, pour se joindre aux carnavaleux qui venaient le chercher à la caserne des pompiers après la bande pour faire la tournée des cafés, ou pour faire la bande à Bergues.

Depuis 1992 une rue du quartier de la Citadelle à Dunkerque porte son nom. 

 

À l'hôtel de la Communauté urbaine de Dunkerque, une grande mosaïque représentant le carnaval de Dunkerque, on le voit au premier plan en tambour major

Un hymne dédié à Cô-Pinard, l'Hommage au Cô a été composé après sa mort par Pascal Caulier, et interprété par « les Prout » du carnaval de Dunkerque. La mélodie est une reprise de l'Amazing Grace. Il est depuis repris en chœur, avant la «  Cantate à Jean Bart  », à la fin de chaque rigodon et dans les bals du carnaval :

Salut à Cô-Pinard, salut à ta mémoire

Là-haut, tout près d'Jean Bart, c'est ta gloire,

Tant d'années à nous guider, tant de masques à aimer

A c't'heure nous voilà tous en pleurs.

 

 

 

 

L'Hommage au Cô et la Cantate à Jean-Bart :

  • Ces deux chansons sont jouées à la toute fin de chaque bande, (hormis lors de la bande de la Citadelle où l'Hommage au Cô est joué lorsque la bande arrive dans la Rue Cô Pinard) et à la fin de chaque heure de chahut dans les bals. Lors de ces deux chansons, les carnavaleux ne s'encoudent plus mais      se tiennent par la main. De plus, lors de la Cantate à Jean Bart, les carnavaleux s'agenouillent du début de la chanson jusqu'à ce que le nom de Jean Bart soit répété.


Depuis 1992 une rue du quartier de la citadelle à Dunkerque porte son nom.

 

Bande de Dunkerque 2014 part 1 (Carnaval de Dunkerque)

 

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Fifres et tambour de la « clique »                                                          

Origines 

Les origines du carnaval dunkerquois remontent au début du XVIIe siècle. Les armateurs offraient aux marins-pêcheurs, avant de partir pour 6 mois de pêche à la morue en Islande, un repas et une fête (la « Foye »), ainsi que la moitié de leur solde. Beaucoup d'entre eux ne revenaient pas toucher l'autre moitié (perdus en mer, naufrage, ...) laissant femmes et enfants sans rien au Courghain. De la foye naîtra la « Visschersbende » (bande des pêcheurs en flamand). Elle se déroulait à l'origine entre le lundi gras et le mercredi des cendres marquant le début du Carême, ce qu'on appelle les 3 joyeusesLe premier document officiel connu parlant de ces festivités est une ordonnance du Magistrat datée du 16 janvier 1676 qui réglementait les festivités.

Il existait également jadis à Dunkerque une autre très grande fête aujourd'hui oubliée : les Folies. Par certains aspects : déguisements, notamment en sauvages, travestissement, géant, elle paraît préfigurer l'actuel Carnaval de Dunkerque. Elle avait lieu en été, le 24 juin, jour de la Saint Jean.

 

Carnaval Dunkerque 2014 top départ des trois joyeuses.  

Foule des grands jours, le soleil au rendez vous pour un millésime d'exception dans une folle ambiance avec le lancement dé la bande des pêcheurs .

  

Musique

Le tambour-major

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Goliath VIII, tambour-major de la bande Malo-les-Bains

Le tambour-major conduit la musique. Il décide de l’endroit des chahuts et autres « tien bon d’ssus » ainsi que des arrêts de la bande

. La plupart des tambours-majors dirigent une bande, certains comme Daniel Tirmarche alias Cacaille en gèrent deux

. On ne connaît pas précisément son origine, toujours est-il que le premier tambour-major reconnu comme tel serait « Pintje Bier » vers 1850

. On connaît mieux les tambours-majors après la guerre de 1870, successivement Co-Genièvre, Co-Gnac, Cô-Pinard, Co-Schnick, Co-Trois-Six, Co-Schlock, le célèbre Cô-Pinard II, Co-Schlock II et actuellement Co-Boont'che ont officié à la bande de Dunkerque

. Le plus célèbre reste Cô-Pinard II qui laissa beaucoup de carnavaleux orphelins après sa mort

. Une rue dans le quartier de la citadelle lui est dédiée.

Il existe depuis 1991, date de la guerre du Golfe, une confrérie de tambours-majors de l'agglomération Dunkerquoise menée par Jacky Hennebert, ancien Tambour Major, regroupant 19 tambours-majors et 2 cantinières

. Depuis janvier 2013, la Confrérie se mue donc en association officielle, se réunit en assemblée constitutive et vote ses statuts.

 

Carnaval de Bergues (2014)  

 

Chants

Le carnaval de Dunkerque possède un grand nombre de chants traditionnels

. Certains de ces chants sont des adaptations d'hymnes populaires ainsi « Est-ce que t'as pas vu la bande » tire sa mélodie de la « Marche lorraine » et l'« Hommage au Cô » vient de l'« Amazing Grace »

. D'autres sont des chansons connues comme « l'avion » ou « on a fondé une société ». Enfin il y a également une part de ces chansons qui ont été créées de toutes pièces pour la carnaval. Parmi tous ces chants, on a :

La Charte du carnaval

Depuis plusieurs années, la popularisation du carnaval pose problème

Certes l'afflux supplémentaire de spectateurs et de carnavaleux « initiés » permet d'augmenter les recettes commerciales et l'esprit de confraternité (« Plus on est de fous, plus on rit »)

. Mais l'événement attire également des carnavaleux « novices » qui nuisent (volontairement ou non) au déroulement du carnaval car ils ne connaissent pas les règles induites de celui-ci :

  • Règles générales :
    • Le carnaval de Dunkerque est avant tout un carnaval, ce qui signifie que tout carnavaleux doit être un minimum déguisé, maquillé ou masqué pour pouvoir faire la bande ou le bal.
    • Les musiques du Carnaval sont la base de celui-ci, il est donc préférable de les connaitre, notamment l'Hommage au Cô et la Cantate à Jean Bart qui sont réellement sacrées pour les carnavaleux.
    • Il n'y a pas une façon de faire le carnaval mais plusieurs : dans la bande, dans les bars, dans les chapelles, devant la musique, derrière la bande,...ou un mélange de tout cela.
  • Alcoolémie :     
    • le Carnaval n'est pas un concours d'alcoolémie. Les boissons alcoolisées (bières, diabolo flamand, punch, rosé, champagne(aux bals)) sont en vente mais ce n'est pas une raison pour finir en coma éthylique.
    • La majorité des personnes formant la bande n'est pas saoule, un carnavaleux trop éméché ne doit pas s'insérer dans une « ligne » en croyant que ceux qui sont à ses côtés sont dans le même état que lui, c'est faux et dangereux pour tous.
    • Tant dans un bal que dans la bande les bouteilles en verre sont interdites, si elles cassent elles risquent de blesser plusieurs personnes. De plus, notamment lors des bals, il est fort désagréable de marcher sur du verre pendant des heures.
  • Dans la bande :
    • La base de la bande c'est la « ligne ». Lorsque la bande défile dans les rues, cela correspond à un alignement de carnavaleux qui occupe grosso-modo la largeur de la chaussée. Lorsque la bande est au rigodon ou lors d'un bal, la ligne correspond au rayon entre le kiosque (ou l'élément central) et les obstacles extérieurs (arbres, scène, spectateurs...). Pour la réussite des chahuts et la sécurité de chacun, les lignes doivent être entières, c'est-à-dire qu'elles doivent s'étendre sur toute la largeur et les carnavaleux qui la compose, doivent se tenir « encouder » même si on ne connait pas son voisin de gauche ou de droite.
    • On distingue les « premières lignes » qui ont pour objectif de retenir la bande alors que les autres « lignes » ont pour objectif de pousser. Les « premières lignes » ne sont généralement pas accessibles aux novices en raison de leur importance capitale (si elles s'écroulent pendant un chahut, les autres lignes s'effondrent également).
    • Lorsque les fifres jouent, la bande avance tranquillement, il ne faut pas pousser les personnes devant soi. Lorsqu'un chahut se termine, les fifres reprennent directement, cependant en raison de la « décompression », il est probable que les « lignes » reculent, il faut alors également reculer si nécessaire et ainsi ne pas entraver le mouvement global, puis repartir vers l'avant.
    • Lorsque les fifres s'arrêtent et que le reste de la musique se met à jouer, il y a un chahut. Cependant, on pousse en « ligne », c'est-à-dire avec le       torse (en étant toujours accroché avec son camarade de gauche et celui de droite) et non en poussant avec les mains dans le dos du carnavaleux de   devant.
    • La seule zone où les carnavaleux ne doivent pas se trouver, c'est entre les musiciens et la « première ligne ».
    • On ne sort pas de la bande en plein chahut, c'est totalement impossible, il faut attendre la fin d'un chahut et crier « sortie », puis sortir du       côté le plus court lors d'une bande, et du côté extérieur lors d'un rigodon/bal. Lorsqu'une personne crie « sortie » devant un carnavaleux, il convient de la laisser sortir en retenant les carnavaleux qui poussent derrière soi. Si une personne crie « sortie » sur l'un des côtés, le carnavaleux libère son bras dès que possible et une fois la personne partie s'accroche à un autre carnavaleux de la même ligne.
    • Si un carnavaleux tombe dans la bande, il ne doit pas tenter de s'accrocher au carnavaleux devant lui (il risque au mieux de l'entraîner dans sa chute). Lorsqu'une ou plusieurs personnes tombent, les carnavaleux autour d'eux crient « chute », tous ceux autour des personnes tombées       retiennent alors les lignes devant ou derrière elles pour éviter que d'autres tombent. Les carnavaleux les plus proches doivent relever les       personnes tombées le plus rapidement possible. Le risque de chute est diminué si les carnavaleux sont bien accrochés.
    • Le port de chaussure de sécurité est conseillé, en raison de la proximité des jambes lors des chahuts, il arrive très fréquemment de se faire marcher sur les pieds. Par contre, il faut éviter au maximum de donner des coups dans les jambes.
  • Dans les bals :
    • Pour éviter à la fin du bal de marcher dans le verre et le plastique, les carnavaleux doivent ramener leur verre, leur coupe ou leur bouteille dans un des bars.
    • Pour éviter les bagarres, il ne faut pas traverser les salles avec des verres pleins prêts à se renverser.
  • Dans les chapelles :
    • On ne rentre dans une chapelle qui si on y est invité. Soit on connait l'hôte, soit celui-ci nous laisse entrer lorsqu'on arrive avec un de ses invités (que l'on connait nous-même). Pas d'entrée en force ni d'entrée au moment où des invités sortent sans l'hôte.
    • On peut arriver dans une chapelle avec des bouteilles ou de la nourriture mais on ne repart jamais avec, d'autant plus si se ne sont pas les mêmes vivres.
    • Si les amis d'invités sont autorisés à entrer dans une chapelle, cela fait d'eux des « invités », c'est-à-dire qu'ils ne sont pas autorisés à faire       entrer leurs propres amis sans l'accord de l'hôte.
  • Dans les bars :
    • Souvent il y a 1 serveur pour 10 carnavaleux, il faut faire preuve de patience et attirer l'attention du serveur.
    • Une fois servi,       s'il y a de la place, il faut tenter de s'éloigner du comptoir pour que d'autres puissent y avoir accès.:

 

France Nord, le Carnaval de Malo les Bains 2014  

 

Le carnaval dunkerquois est l'un des plus célèbres au monde, quelle ambiance, quels déguisements, c'est énoooorrrrrrme ! à vivre et à voir pour le comprendre.
Après avoir réalisé un premier diapo de ce Carnaval voici deux ans, voici la version 2014, toujours aussi colorée, mais cette année avec un temps magnique et estival !

 

                                                        Carnavaleux déguisés en femme

 

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Le déguisement « clet'che »

Le carnaval est l’occasion de se défouler et de laisser libre cours à son imagination

. C’est pourquoi les carnavaleux rivalisent d’ingéniosité pour la confection de leur clet’che, autrement dit de leur déguisement

. Beaucoup d’hommes se déguisent en femmes et pour cela adoptent perruques, jupes bas-résilles, bijoux, faux-cils, maquillage, chapeaux à fleurs

. Certains enfilent même des sous-vêtements féminins au-dessus de leur robe

. D’autres choisissent le pagne de paille, le sous-pull noir, se noircissent le visage afin de ressembler aux « zoulous » sans idée raciste le carnaval restant une fête

. Le tablier d’écolier à carreaux rouge et blanc, très à la mode autrefois, se fait plus discre

t. Les déguisements s’assemblent souvent à l’aide de vieux vêtements retrouvés dans le grenier ou offerts par une tante ou une grand-mère. Les carnavaleux sont les rois de la récupération

. Le marché de Dunkerque a même son « coin carnaval », appelé « Cafougnette » ou l'on achète de vieux vêtements pour le carnaval (fourrures, chapeaux, vêtements..)

. Le parapluie multicolore, appelé "berguenaere" a également une place centrale dans le carnaval dunkerquois.

 

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Vue d'ensemble des masques (carnavaleux) 

Rigodon final

À la fin de la bande, la musique se place sur un podium autour duquel les carnavaleux entament le rigodon final pendant une heure sur tous les airs de Carnaval

. Les carnavaleux sont écrasés les uns contre les autres pendant tout le rigodon, même pendant les chansons ne provoquant pas habituellement de chahut et autre « tien bon d'ssus »

. Par temps froid, il n'est pas rare de voir s’élever au-dessus des carnavaleux comprimés, un nuage de vapeur, qui donne à l’évènement un aspect irréel

. À la fin du rigodon les carnavaleux entament l’hymne à Co-Pinard, en souvenir du regretté Tambour-Major, et la Cantate à Jean Bart, en hommage au corsaire dunkerquois

. À la bande de Dunkerque, le rigodon final a lieu place Jean Bart et à Malo à la place Turenne autour du kiosque, et sur toutes les places principales des villes et villages lors de bandes.

 

JET HARENGS CARNAVAL DE DUNKERQUE 2008 

 

Jet de harengs

À la bande de Dunkerque, les carnavaleux s’arrêtent toujours devant l’hôtel de ville où le maire et son conseil municipal lancent des harengs fumés, enveloppés dans un film protecteur, sur les carnavaleux, ce qui ne manque pas de déclencher une énorme bousculade

. Au sommet du jet de harengs, le maire lance également un homard en plastique

. Le lancer du homard est un clin d'œil à l'actuel maire de Dunkerque : Michel Delebarre

. En effet, son prédécesseur s'appelait Prouvoyeur, et les carnavaleux, au moment du jet de harengs, chantaient en chœur « Prouvoyeur, des kippers (harengs fumés en dunkerquois) ! »

. Une fois M. Delebarre élu au poste de maire, les carnavaleux, souhaitant conserver une rime traditionnelle, se sont mis à chanter « Delebarre, des homards ! » ; le carnavaleux chanceux qui l’attrape peut ensuite l’échanger contre un vrai.

Historiquement, le lancer de harengs a débuté après la Seconde Guerre mondiale

. La municipalité, voulant célébrer la rénovation de l'hôtel de ville dont il ne restait que les briques en 1945, consulta Jean Minne qui proposa de lancer des harengs car c'en était la saison.

La plupart des bandes ont leur jet de harengs, cependant celui de la bande de Bergues est différent puisque les harengs sont remplacés par du fromage de Bergues.

 

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Lancer de hareng de la bande de Dunkerque

 

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hareng au carnaval de Dunkerque

 

Les Moules au Ricard de Vincent  

 

Lors de l'avant bande de Gravelines, Vincent du Queen Mary à Gravelines, nous présente sa préparation des Moules au Ricard

 



02/02/2015
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