Il y a 100 ans, le chien Balto entrait dans l’histoire pour avoir sauvé un village d’une épidé

L’arrivée du dernier équipage à Nomme, le 2 février 1925, conduit par le musher Gunnar Kaasen et mené par le chien Balto. En tout, 20 attelages se sont relayés pour parcourir près de 1 100 km à travers l’Alaska en moins de 6 jours.© Carrie McLain Museum / AlaskaStock - wikicommons

Au cours de l’hiver 1925 en Alaska, une ville isolée fait face à une épidémie de diphtérie. Le seul moyen de sauver la population est de tenter d’acheminer les vaccins sur plus de 1 000 km, grâce à des chiens de traîneau. La course au sérum est lancée…

Cette histoire débute à la veille de Noël 1924, à Holly Cross, un petit village d’Inuits à deux pas de Nome, une ville isolée située à l’extrême ouest de l’Alaska. Curtis Welch, le seul médecin de la contrée, est appelé au chevet d’un enfa

Avec le mal de gorge et la forte fièvre, le docteur diagnostique d’abord une grosse angine. Mais le gamin décède la nuit suivante, et Welch commence à penser à un mal plus grave. Ses soupçons se confirment quand, quelques jours plus tard, deux autres enfants décèdent. Pire, ce mal étrange touche bientôt les jeunes habitants de Nome. Une autopsie confirme les craintes du médecin : ses jeunes patients ont succombé à la diphtérie.

Si cette maladie est extrêmement contagieuse et mortelle, il existe un vaccin pour éviter que l’épidémie ne se propage. Curtis Welch possède bien le sérum dans sa pharmacie, mais son stock est faible, et surtout périmé. Au début du mois de janvier 1925, ses soupçons confirmés, il informe le conseil municipal de Nome du danger de la situation. Mais les cas se multiplient, on compte près de 70 personnes contaminées. L’épidémie dégénère et risque de décimer une bonne partie de la population. La ville est placée en quarantaine le 24 janvier, tandis que le maire appelle au secours le gouverneur d’Anchorage, la capitale de l’État d’Alaska, située à 800 km à vol d’oiseau.