Ces lieux autrefois interdits… que vous pouvez enfin explore
Bonjourà vous toutes et tous ainsi les Personnes quils non pas de blog interraissant l histoire sans doude vous allez apprécier ou pas moi oui
amitiés danielle
Ces lieux autrefois interdits… que vous pouvez enfin explore
Bienvenue !
Certains pays et certaines villes se retrouvent parfois classés comme zones interdites pour diverses raisons. Un conflit armé, une catastrophe naturelle ou la présence d’un baron de la drogue y installant son cartel international peuvent ainsi les rendre inaccessibles. Pour certains pays, il ne leur a fallu qu’un bref aperçu du monde au-delà de leurs frontières avant de conclure qu’ils ne voulaient pas y participer. Nous avons dressé une liste des destinations les plus captivantes de la planète qui étaient autrefois interdites d’accès, mais qui sont aujourd’hui, parfois timidement, de nouveau ouvertes aux visiteurs
Dubrovnik, Croatie
Cette cité fortifiée, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, trône sur la splendide côte dalmate en Croatie et figure parmi les destinations touristiques les plus populaires d’Europe. En 2019, ses ruelles pavées, étroites et pittoresques, ont accueilli 1,5 million de visiteurs, soit l’équivalent de 36 touristes par habitant.
Pourtant, lors de la déclaration d’indépendance de la Croatie en 1991, Dubrovnik a été violemment prise pour cible. L’Armée populaire yougoslave a assiégé la ville pendant plusieurs mois, pilonnant la vieille ville depuis les collines avoisinantes. Des centaines de personnes ont perdu la vie, tandis que des bâtiments pluriséculaires ont été réduits en ruines sous un déluge d’obus.
Dubrovnik, Croatie
Des milliers de personnes ont fui la guerre et, pendant un certain temps, Dubrovnik est devenue une ville fantôme. Mais après la signature des accords de paix en 1995, les habitants – et les touristes – ont commencé à revenir. Au tournant du siècle, la fréquentation touristique avait retrouvé son niveau d’avant-guerre. Et en 2011, la ville a connu un nouvel essor lorsqu’elle a servi de décor à la série télévisée à succès Game of Thrones. Aujourd’hui, vous avez autant de chances de croiser des touristes à la recherche des rues ayant servi de décor à la célèbre « marche de la honte » de la reine Cersei que de tomber sur un petit restaurant au
Timor-Leste
En 1999, un référendum supervisé par les Nations unies a recueilli 78 % de votes en faveur de l’indépendance. Par la suite, l’armée indonésienne et les milices pro-indonésiennes ont contraint des centaines de milliers de Timorais orientaux à fuir vers le Timor occidental, tout en dévastant les infrastructures locales. Une force de maintien de la paix des Nations unies a alors été dépêchée sur place et, en 2002, le pays est enfin devenu indépendant. Aujourd’hui, avec une industrie touristique naissante, l’île attire les visiteurs grâce à ses plages immaculées, à ses reliefs intérieurs escarpés et à une culture singulière teintée d’influences portugaises
Karosta, Lettonie
Lorsque la Lettonie a obtenu son indépendance en 1991, l’armée soviétique a quitté Karosta, laissant certaines parties de la ville à l’abandon. Aujourd’hui, ce lieu est devenu une attraction touristique pour le moins inattendue, ainsi qu’un refuge pour les artistes. L’ancienne prison militaire a été reconvertie en hôtel et en espace de mariage. L’impressionnante cathédrale navale orthodoxe russe — jadis transformée en salle de sport et en cinéma — accueille à nouveau des offices.
Enfin, les graffeurs ont métamorphosé les vieux forts en ruine, grignotés par la mer, en toiles saisissantes.
Maldives
Ce n’est que depuis 2009 que les habitants des îles habitées sont autorisés à ouvrir des maisons d’hôtes, où les touristes peuvent séjourner parmi la population locale. Désormais, les voyageurs les plus intrépides peuvent explorer des îles jusqu’ici inaccessibles pour vivre une authentique expérience insulaire. Pour s’y rendre, ils doivent souvent monter à bord d’un « vedi », l’un de ces grands bateaux en bois qui quittent la capitale, Malé, transportant à la fois passagers et marchandises.
Albanie
Lorsque Enver Hoxha s’est éteint en 1985, il a laissé derrière lui une multitude de bunkers de béton, disséminés dans tout le pays. Certains ont trouvé une seconde vie en étant transformés en logements, en petits restaurants ou en galeries d’art, tandis que d’autres sont devenus le terrain de jeu des graffeurs. Depuis 1990 et l’avènement de la démocratie, l’Albanie est devenue une destination touristique prisée, avec ses stations balnéaires méditerranéennes comme Ksamil (ici en photo), ses superbes randonnées en montagne et le dynamisme de sa capitale, Tirana, le tout à des tarifs nettement plus avantageux que ceux de ses voisins réputés.
Bhoutan
Entre 2012 et 2016, la fréquentation touristique du Bhoutan a progressé de 24 %. Malgré tout, le royaume conserve une identité forte : pas de feux de circulation, port obligatoire de tenues traditionnelles pour les fonctionnaires (la gho pour les hommes et la kira pour les femmes), et arrivée tardive de la télévision dans le pays, en 1999, non sans hésitation. Les rares privilégiés autorisés à se rendre dans le pays doivent payer un droit d’entrée journalier élevé, mais le jeu en vaut la chandelle : paysages naturels saisissants, temples bouddhistes remarquables et découverte d’un art de vivre où les traditions séculaires demeurent omniprésentes.
Berlin-Est, Allemagne
Aujourd’hui, Checkpoint Charlie attire les touristes, qui posent fièrement en photo auprès de figurants vêtus d’uniformes soviétiques ou américains. Juste en face, un McDonald’s témoigne de la transformation radicale du quartier, où l’on peut désormais se promener librement d’un « secteur » à l’autre. Seules quelques sections du mur de Berlin, sombres vestiges d’une époque plus restrictive, subsistent çà et là. Depuis 1989, Berlin-Est a embrassé les libertés et les perspectives nouvelles offertes par la chute du mur, au point de devenir un haut lieu festif, avec ses clubs, bars, restaurants, musées et galeries d’art, parmi les plus animés de la capitale.
Soweto, Afrique du Sud
Aux confins sud-ouest de Johannesburg s’étend Soweto, un township initialement établi par le gouvernement blanc sud-africain pour loger les travailleurs noirs affluant des campagnes entre les Première et Seconde Guerres mondiales. Les conditions de vie y étaient souvent déplorables, et les bidonvilles ont fini par devenir un terreau de contestation. La révolte de Soweto en 1976, déclenchée suite à la volonté du gouvernement d’imposer l’afrikaans dans les écoles, a marqué l’apogée de cette colère. Aujourd’hui, on peut parcourir Vilakazi Street, située au cœur du township, rendue célèbre par deux de ses résidents les plus illustres : l’archevêque Desmond Tutu et Nelson Mandela.
Soweto, Afrique du Sud
Depuis la fin de l’apartheid en 1990, les conditions de vie à Soweto se sont améliorées, même si la plupart des habitants continuent de devoir se rendre à Johannesburg pour travailler. Le tourisme, quant à lui, y est en pleine expansion : des visiteurs du monde entier affluent pour voir le musée installé dans l’ancienne maison de Nelson Mandela. La scène culinaire locale et la vie musicale du quartier connaissent elles aussi un essor notable. Parmi les lieux incontournables de Soweto, on trouve l’Ubuntu Kraal Brewery (une brasserie branchée), le théâtre de Soweto et le Locrate Market (un marché en plein air). Les voyageurs les plus audacieux, quant à eux, peuvent s’essayer au saut à l’élastique depuis les tours d’Orlando, une ancienne centrale électrique aujourd’hui désaffectée.
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