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ABEILLES/DAUPHINS/CORBEAU/COCHON/ECUREUIL/BISONS/ PETIT REPORTAGE

 

 

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                                  Bonjour à vous toutes et tous 

je vous souhaite un excellent Dimanche  profiter bien ainsi les Personnes qu ils non pas de blog

                                                  Amities DANNN

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L’abeille a la bosse des maths

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Son cerveau ne fait que 1 mm3 et pourtant… Dans un labyrinthe basé sur la sensibilité aux couleurs et l’appétence pour le sucre, l’abeille reconnaît et classe les quantités pour s’orienter. Elle maîtrise aussi le concept de 0 : ce processus cognitif plus complexe, que l’enfant acquiert en maternelle, revient à prendre conscience que le « rien » est plus petit que 1. Plus fort encore : des chercheurs français et australiens viennent de montrer que les abeilles ont des notions de calcul. Après entraînement, elles peuvent ajouter ou retrancher 1 à un nombre compris entre 1 et 5, ce qui traduit leur maîtrise de l’ordre des chiffres et leur capacité à passer facilement au suivant ou au précédent. Pour étudier si elles ont vraiment le sens du calcul, la prochaine étape sera, pour elles, d’additionner par exemple 3+2. Si l’abeille arrive au résultat 5, cela montrera qu’elle a compris les relations entre ces quantités abstraites.

 

 

Les dauphins s’appellent par leur nom

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Ces cétacés produisent trois types de sons : des clics d’écholocalisation, des sons pulsés en rafale pour manifester leurs émotions et des sifflements pour communiquer. Chaque dauphin émet un « sifflement signature » qui lui est propre : il permet d’identi fier à la fois le groupe d’appartenance du mammifère et l’individu, comme un nom de famille et un prénom. En 2013, des chercheurs écossais ont montré que les animaux réagissent à la diffusion de leur propre sifflement préalablement enregistré. Mais, en milieu naturel, il est impossible de savoir si ce sifflement leur permet seulement de se présenter ou s’il est utilisé aussi par d’autres pour appeler un individu en particulier. Les dauphins vocalisent sans ouvrir la bouche : leurs lèvres phoniques sont placées de part et d’autre du conduit nasal, au sommet du crâne. Dif ficile pour le chercheur d’identi fier le dauphin siffleur.

 

 


 

Langage des dauphins : voilà comment ça fonctionne !

Sifflements, grincements, aboiements, grognements, cliquetis… on a pu dénombrer chez le dauphin 400 signaux diff...

 

 

 

Les corbeaux fabriquent des outils

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Lors d’une expérience menée en laboratoire, des corbeaux de Nouvelle-Calédonie ont eu l’idée d’empiler jusqu’à quatre bâtonnets pour accéder à de la nourriture qui était hors de portée de leur bec ! Dans la nature, ces corvidés recherchent des plantes spéci fiques, en cueillent une tige fourchue, la mordillent et la taillent à l’extrémité jusqu’à obtenir un hameçon, idéal pour récupérer des proies dans des endroits inaccessibles. Les chercheurs ont pu observer que les sujets âgés sont plus habiles que les jeunes : ils ont besoin de beaucoup moins de temps et de coups de bec pour façonner l’hameçon parfait, c’est la rançon de l’expérience. Puis, non contents d’avoir conçu un objet sans mode d’emploi, ce qui traduit la capacité de se faire une image mentale de la forme souhaitée, ils peuvent le camoufler sous des feuilles et revenir le chercher plus tard pour s’en servir à nouveau.

 

Le cochon est un gamer

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Il est particulièrement doué pour les jeux vidéo. Du bout du groin, il manipule un joystick pour ramener le curseur dans une zone de l’écran et ainsi obtenir sa ration de nourriture. Sa cognition spatiale très fine lui permet de se faire très rapidement une carte mentale de l’environnement, par exemple jouer à la bataille navale ou se repérer dans un labyrinthe. Sur un sol creusé de 16 trous et où l’on a enfoui du chocolat dans 4 d’entre eux, l’animal comprend très vite, sans être guidé par son odorat, l’organisation en quadrillage et où creuser pour trouver les friandises. Face à un miroir, les éthologues ne sont pas certains que le cochon a conscience de son image, mais s’il voit de la nourriture derrière lui, il se retourne immédiatement. A cette compréhension spatiale s’ajoute une intelligence sociale : le cochon qui ne sait pas identifie rapidement celui qui sait pour l’imiter, et celui qui sait met en place des stratégies de diversion pour ne pas avoir à partager la récompense. 

 

L’écureuil a bonne mémoire

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Contrairement aux clichés de certains dessins animés, ce petit rongeur se souvient parfaitement du lieu où il a caché ses réserves même deux ans après. Une équipe américaine a ainsi observé que les écureuils fauves font un tri raisonné de leur nourriture. Tandis que les baies et les fruits périssables sont consommés rapidement, ils mettent en réserve les fruits à coque – entre 3 000 et 10 000 par animal et par an : les amandes sont stockées à un endroit, les noisettes à un autre et les noix encore ailleurs. Les chercheurs voient dans cette organisation hiérarchisée des caches suivant leur contenu une stratégie pour les retrouver pendant l’hiver. On appelle ce comportement le chunking, ou mémorisation par blocs, que nous utilisons par exemple pour retenir les numéros de téléphone. L’hiver venu, ce sont des repères visuels et spatiaux, et non olfactifs, qui permettent à l’écureuil de retrouver ses caches et d’ignorer celles qu’il a laissées vides pour duper les pillards.

 

Les bisons, ces démocrates

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Le processus démocratique n’est pas l’apanage de l’Homme. Des chercheurs français ont observé que les bisons d’Europe ont recours à une sorte de référendum pour orienter leurs déplacements collectifs. Chacun des animaux de la horde exprime sa préférence en tournant la tête vers la destination souhaitée, et quand un nombre suffisant d’entre eux désignent le même lieu, le mouvement est lancé. L’avis le plus fréquemment suivi est celui des femelles adultes, que leurs besoins en énergie plus importants du fait de la production de lait rendent plus efficaces dans leur repérage des lieux où la nourriture est abondante. Ces prises de décisions collectives sont aussi observées chez certains primates, comme le babouin et le macaque, et peuvent s’expliquer par la nécessité de maintenir la cohésion du groupe pour le protéger des prédateurs. 

 

 

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25/08/2024
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