bienvenue-chez-daniella.blog4ever.com

bienvenue-chez-daniella.blog4ever.com

LES FEMMES DANS LA RESISTANCE

DANIELLE CASANOVA


 

Née à
  Ajaccio le 9 janvier 1909, elle vient à Paris achever ses études de chirurgie
  dentaire. Elle adhère à l'Union fédérale des Étudiants dont elle devient une
  des dirigeantes. Très tôt, elle milite dans les mouvements de la Jeunesse
  communiste. Elle dirige notamment, l'Union des Jeunes Filles de France UJFF,
  qui donnera naissance au lendemain de la guerre à l'Union des Femmes
  Françaises UFF. Après la défaite de 1940, elle contribue à la reconstruction
  du Parti communiste clandestin, s'occupant à la fois des organisations
  clandestines des jeunes, des femmes et des intellectuels et de la mise en
  place des premiers réseaux de groupes armés résistants qui s'opposent au
  régime traite de Vichy. Arrêtée en 1942 par la police française, elle est
  livrée à la Gestapo. Internée à Fresnes, puis à Romainville, elle fait preuve
  d'un courage sans faille. Elle devient un modèle pour toutes ses compagnes
  qui souffrent à ses côtés. Elle est finalement déportée à Auschwitz le 24
  janvier 1943, aboutissement d'une volonté politique affichée par Pétain,
  d'anéantir le Parti Communiste français. Affectée à l'infirmerie du camp,
  elle continue la lutte, et tente, malgré les conditions déplorables, d'aider
  ses compagnes malades. Atteinte elle aussi par la maladie, lle meurt du typhus
  le 10 mai 1943. Elle devient ainsi le symbole de la résistance des femmes
  françaises face à l'envahisseur fasciste Allemand.

Extrait
  d'une de ses dernières lettres :

Romainville
  le 10 janvier 1943

...... La
  victoire est en marche. Nous sommes fières d'être Françaises et Communistes.


  Nous ne baisserons jamais la tête ; nous ne vivons que pour la lutte. Les
  temps que nous vivons sont grandioses.


  Je vous dis au revoir ;j'embrasse tous ceux que j'aime. N'ayez jamais le
  coeur serré en pensant à moi. Je suis heureuse de cette joie que donne la
  haute conscience de n'avoir jamais failli et de sentir dans mes veines un
  sang impétieux et jeune. Notre belle France sera libre et notre idéal
  triomphera......

 


Mort de Danielle Casanova par Boris Tazlitsky

 

 

Résistance

"Mademoiselle Simone" a disparu

 

Une figure de la résistance alsacienne vient de
disparaître. Simone Joffres-Junod avait vu le jour à Mulhouse en 1924.
"Véritable garçon manqué" comme se souvient l'une de ses amies, elle
avait pris une part active à la résistance à l'occupant nazi et ce dès les
premiers temps de l'occupation.

Simone Junod s'engagea dans le "Réseau de la
Bourse" qui venait en aide aux prisonniers français désireux de s'évader
des camps allemands. La jeune fille multiplia les missions, y comprit au-delà
du Rhin. Avec sa bicyclette elle s'approchait des endroits où étaient internés
des soldats ou des lieux où certains travaillaient. Elle engageait discrètement
la conversation et leur donnait ensuite les coordonnées où ils pouvaient se
rendre à Mulhouse avant de passer les lignes qui délimitaient la frontière
entre l'Alsace annexée et le reste de la France.

"Mademoiselle Simone" comme tout le monde
l'appelait, escortait aussi avec le restant de ce réseau fort d'une centaine de
personnes les prisonniers vers ces points de passage entre Alsace et Franche
Comté.

 

Internée à Schirmeck et en Allemagne

Elle avait été arrêtée le 9 janvier 1942. Après avoir été
torturée dans les locaux de la Gestapo à Mulhouse, elle avait été envoyée au
cemps de Schirmeck où son calvaire continua. Torturée, une nouvelle fois, elle
fut accrochée à un arbre toute une nuit.

Elle fut ensuite déportée en Allemagne et ne revint qu'à
la fin de la guerre.

Demeurée discrète, elle n'avait jamais voulu être
considérée comme une héroïne. Ses décorations attestaient pourtant de son
courage et de ses actes : chevalier de la Légion d'Honneur, elle était aussi
titulaire de la Croix de Guerre avec palme, de la médaille de la Résistance
française et de la Résistance luxembourgeoise et de la Croix du combattant de la
Résistance.

Mettant à profit son talent pour le dessin et la
peinture, Simone Junod fit des études artistiques et devint une artiste
reconnue. Simone Joffres-Junod et son mari, pilote d'Air France, avaient pris
leur retraite dans le Midi de la France, à Saint Raphaél. Elle présidait la
société des beaux-arts Maures-Estér

 



06/03/2012
33 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 167 autres membres