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HOMMAGE AUX MINEUR DU NORD

Hommage aux mineurs du NORD

qui ont risquier ou laisser leur vie pour le chauffage

dans les foyer de la FRANCE 

 

      

Le travail  dans les mines s'exerce dans des conditions d'abord très difficiles et très dangereuses. La vie des mineurs est particulièrement risquée dans les vingt premières années du « boom » minier de Cobalt (de 1903 aux années 1920).
Les compagnies se lancent dans l'aventure minière sans grande précaution quant à la santé et la sécurité des travailleurs, pressées de retirer de gros profits de leur investissement. À cette époque, l'équipement du mineur est rudimentaire : un pic, une pelle, une foreuse manuelle et un marteau, des madriers et une brouette. Son habillement, tout aussi simple et peu propice à le protéger du
danger, ne diffère de celui des autres travailleurs de l'époque que par la présence d'une chandelle sur son chapeau quand il travaille sous terre : vêtements de coton (chemise et pantalon avec bretelles ou salopette), bottes en cuir et en caoutchouc, chapeau de feutre.

Dans les mines de nickel de la région de Sudbury, les chevaux sont d'abord mis à contribution pour tirer les wagons de minerai. L'électricité, installée dès 1903 dans les mines et les fonderies de la région de Sudbury, permet bientôt l'utilisation des locomotives électriques qui remplacent les chevaux.

Quant au casque de sécurité en matériau rigide, muni d'une lampe électrique, il n'est adopté que durant les années 1920. La santé et la sécurité au travail font cruellement défaut. La poussière soulevée par les foreuses, jointe à l'humidité, cause la mort des mineurs par l'empoisonnement graduel et les maladies respiratoires. Ce n'est qu'en 1919, que des règlements provinciaux obligent les compagnies à améliorer la ventilation des galeries souterraines. Quant aux foreuses munies
d'un dispositif pour abattre la poussière, elles font leur apparition à partir de 1914 mais les compagnies tardent à les acquérir, hésitant devant leur coût élevé.

Les accidents de toutes sortes sont nombreux. La mauvaise qualité des explosifs cause des accidents mortels. La pollution, causée par les émanations sulfureuses qui se dégagent du grillage (« smeltage ») du minerai de cuivre et les déversements de résidus miniers, affecte non seulement les mineurs mais toute la population de la région de Sudbury. Lentement et graduellement, les
pressions exercées par les organisations syndicales et par la population en général entraînent heureusement de nombreuses améliorations aux conditions de vie et de travail des populations des villes minières.

CONDITIONS DE TRAVAIL AU DEBUT DU SIECLE DERNIER

A cette époque, les enfants pouvaient commencer à
travailler à la mine à partir de 12 ans à condition qu'ils aient le certificat d'études primaires et un certificat médical constatant que l'enfant est apte au travail auquel on le destine. Les femmes et les filles, elles, n'avaient pas le droit de descendre au fond, la tâche du tri leur incombait donc.

 

DUREE DE TRAVAIL:

de 12 à 16 ans: 8 heures, non compris la descente, ni la montée, ni les repos.

de 16 à 18 ans: 10 heures, non compris la descente, ni la montée, ni les repos.

 

TRAVAIL DE NUIT:

Interdit de 21 heures à 5 heures, mais cependant autorisé dans certaines mines de 16 heures à minuit.

 

TRAVAIL DEFENDU:

de 12 à 16 ans: le travail souterrain est interdit sauf les exceptions suivantes: triage, chargement de minerai, manoeuvre et roulage des wagonnets, garde et manoeuvre des ventilateurs à bras et autres travaux accessoires n'excédant pas leurs forces.

de 16 à 18 ans: peuvent être occupés aux travaux proprement dits de mineur à titre d'aide et d'apprentis, pour une durée maximum de 5 heures par jour.                                                       

                                              

Le grisou est un gaz, et comme tout gaz, dangereux en proportions trop importantes. Il suffisait que des piqueurs, dans leur travail, atteignent une poche de ce gaz et le contact avec la flamme des lampes à pétroles provoquaient l'explosion. Cette explosion était canalisée dans les veines de charbon et semait la mort partout par son souffle puissant. Impossible pour personne de se sauver ou de se mettre à l'abri.... des mineurs en train de fouiller les décombres dans l'espoir de retrouver quelques survivants, mais aussi malheureusement beaucoup de cadavres.

 

Quelques victimes de la terrible catastrophe de Courrières, le 10 Mars 1906. Il y eut au total 1212 mineurs tués, ce fut l'une des plus meurtrières. Et aussi le corps calciné d'un cheval qui travaillait au fond.

 

                        



20/03/2012
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